Le revenir des jours

Ecrire est vain à percer le mystère.
Il est des choses qu'il faut renoncer à traduire. Des regards jumeaux, du vent dans les voiles, des nuits de murmures et d'étoiles, de l'autre dans l'armure, de l'amour dans le ventre, du chagrin dans les veines.
Tout a demeuré mémoire,
Tout est resté souvenir.

Vie encore sise dans les linges du temps.
Je me reviens de si Longtemps...

Crédit photo : Andre Kertesz.

Comments

[B.]

" Ecrire, aussi, est se promener. Un voyage vrai. Autant que son simple mystère."

[B.]

Avant "aprés, il y a derrière. Aprés "avant", il y a le grain et l'orge.

Ce que l'émotion traduit, le silence le comprend ou pas.

Mais, le coeur navigue dans l'intuition comme une barque dérive sur les courants d'air.

Ne sommes-nous pas des intentions ?

J'entends crisser la nuit qui réveille l'aube de sa torpeur. Néanmoins, je conserve à la bouche le goût des étoiles qui remplissent mes mains. L'écriture n'est vaine que pour l'esprit et la conscience. Elle habite le sens perdu et décollé de nos mystères.