30 janvier 2011
(En marge)
La seule chose qui puisse nous affranchir de cette pudeur terrible et castratrice dans laquelle nous cloue l’écriture, c’est de la concevoir comme un moyen, non plus comme une fin.
Un voyage, un fleuve, un passage qui n’existera déjà plus quand on l’aura atteint.
Un temps qu’il est pressant de suspendre, un vol qu’il est vital d’ouvrir, loin des peaux mortes d’un autre monde.
Un rêve auquel il est urgent de frotter sa lie.
Puis vivre comme on écrirait.
Crédit Photo : Elena Getzieh
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